
- Les Simples -
Mais qu’est-ce que les Simples…
Thym, Romarin, Lavande, Mauve, Sureau, Sauge, Bardane, Chardon-Marie, Reine-des-Prés, Pissenlit, Ortie, Bouleau, Tilleul, Angélique, Camomille et tellement d’autres…
Ce sont elles.
Incontournables depuis la nuit des temps, oubliées un moment, elles retrouvent aujourd’hui, doucement, leur noblesse sacrifiée.

Nommées ainsi au Moyen-âge, cette appellation demeure et désigne les plantes reconnues pour leurs vertus bienfaisantes.
Les Simples habillaient champs et jardins, haies et forêts, prêtes à offrir avec générosité et abondance leur Médecine le moment venu. Souvent des amies, des alliées, leur présence et besoin étaient évidence.
Le Monde des Simples offre, encore de nos jours, un champ des possibles infini qui mérite d’être redécouvert et dont il me tarde de vous conter l’Histoire.
- Il était une fois mon histoire ou une partie... -

Sauvage, indépendante, comme une graine, je me suis laissée porter donnant à ma vie des directions multiples.
Au gré du vent, de la pluie, du soleil, j’ai laissé mon coeur me guider, parfois à contre courant, pour mieux trouver ma place et ma vérité et les vivre pleinement aujourd’hui auprès des Simples.
Fille, petite-fille et arrière-petite-fille de passionnés de plantes, il m’a fallu nombres d’années avant d’accepter cet héritage, de le comprendre et d’y voir sa richesse.
Bien que le murmure des plantes, l’appel de la forêt caressaient mes oreilles enfant, je me suis engagée dans une voie totalement opposée, longtemps.
Et la Vie a cette faculté extraordinaire de poser sur votre chemin des instants magiques, incontournables et révélateurs.
Alors j’ai compris pourquoi les soirs au coucher ma grand-mère allait chercher le tilleul, pourquoi mon grand-père dans les fossés ramassait le cresson, pourquoi ma mère s’émerveille à chaque instant au milieu de son incroyable paradis vert et pourquoi moi, enfin, il m’est vital aujourd’hui de plonger dans ce monde et ses trésors, de le vibrer à chaque instant.
C’est avec le coeur grand ouvert que je souhaite partager ce savoir qu’avaient nos aïeux de ces Grandes Dames oubliées,la Mélisse et ses éclats de joie, l’Ortie et son courage, le Millepertuis et ses mille soleils, la Mauve et sa douceur bienveillante.
Parce que quels que soient les maux, du corps, du coeur, de l’âme… la réponse est au jardin.
Herboristement vôtre.
Mary